Etudier en France, un parcours difficile pour les Jeunes Africains

43.2% des étudiants étrangers en France viennent d’Afrique

16 000 euros ou 10 millions de francs CFA annuels sont nécessaires pour étudier en France 

La jeune diaspora africaine en France 1,2

Les étudiants africains (dont la moitié sont originaires du Maghreb) représentent à eux seuls 43,2 % des étudiants accueillis en mobilité d’études en France. Si les étudiants africains fréquentent plus encore que les autres étudiants internationaux les universités (77 %), ils sont de plus en plus nombreux à intégrer les écoles d’ingénieurs, les écoles de management ou les autres écoles (spécialisées, artistiques, CPGE*…). Dans ce contexte de plus en plus diversifié, avec 142 608 étudiants africains inscrits dans son enseignement supérieur en 2016, la France bénéficie de la dynamique du continent et reste largement la destination préférée de ces étudiants, à un niveau très nettement supérieur à celui des trois autres principales destinations (États-Unis, Afrique du Sud et Royaume Uni).

Au delà des universités, les inscriptions de jeunes africains en écoles de commerce et écoles d’ingénieurs sont en grande  croissance en France avec la forte implantation des CPGE de nombreux établissements français  de l’enseignement supérieur privés. Ils sont tous à la recherche soit d’une compétence professionnelle ou académique qu’ils n’ont pas ou ne trouvent pas dans leurs pays d’origine, ils sont à la recherche de la connaissance et de l’excellence.

Campus France a récemment mené une étude auprès des étudiants originaires du continent africain sur l’attractivité de la France. Les résultats ont montré une reconnaissance de la qualité de son enseignement, malgré des difficultés perçues pour venir étudier en France et le regret de ne pouvoir compléter la formation académique par une expérience professionnelle.

Un investissement individuel lourd et des difficultés  d’insertion professionnelle rencontrées par les jeunes de la diaspora africaine en France 

 La plupart de ces étudiants internationaux ne sont pas boursiers. Ils investissent 7500 euros en moyenne (scolarité uniquement) soit environ 5 millions de Francs CFA par an. Ce qui représente donc un investissement  assez important en plus des dépenses annexes : coût de la vie, loyer, santé,… qui représente aussi en moyenne la somme de 7800 euros soit plus de 5 millions de Franc CFA.  Soit 10 millions de Franc CFA en moyenne, l’excellence,l’un des slogans les plus utilisés par la plupart de ces grandes écoles françaises qui viennent démarcher nos jeunes en Afrique, a donc un coût.

Séduits par ces belles paroles, l’épreuve des « papiers » bravés, la réalité est toute autre arrivée sur le sol Français. Entre les problèmes d’intégration, l’adaptation à une nouvelle méthode d’apprentissage, l’une des difficultés majeures que rencontrent ces jeunes, c’est bien obtenir leur diplôme. Le diplôme ici est à la fois conditionné par de bons résultats scolaires mais aussi la réalisation d’un nombre de stages. Trouver donc un stage dans une société française est donc le nerf de la guerre, ainsi en première année de licence certains étudiants vont effectuer leurs stages d’apprentissages dans leur pays d’origine afin de valider leur année de licence. Alors lorsque vient l’ultime stage de fin d’étude, la difficulté est multipliée par 10 : les entreprises recherchent les meilleurs, valorisent les expériences antérieures avec une préférence pour celles réalisées en Europe, en Amérique du Nord, en Asie, … peu de place est alors accordée à ces jeunes-là qui d’origine africaine, n’ont pour seule expérience en France leurs années d’études.

Ainsi, 1 étudiant africain sur 10 trouve un stage arrivé en France en année de licence, 3/10  en master 1 et 5/10 en master 2.

Nombreux se retrouvent après 3 (niveau licence) ou 5 ans d’études (niveau master) sans diplôme et  plus de 30 millions de Francs CFA investis en quête d’excellence face  l’indifférence de ces grandes écoles.

 Get Pro , une solution aux difficultés professionnelles de la diaspora

Fort de ces constats, Efficience RH propose une offre aux  entreprises, organismes de formation, ainsi qu’aux étudiants.

Efficience RH se veut être un lien facilitant la mise en place de projet autour des problématiques RH avec les différents acteurs cités. Le but étant de permettre aux personnes bénéficiant de notre accompagnement d’atteindre leur objectifs (obtention d’un stage, conduite d’entretien, emploi…).

Dans le cadre de cette démarche, Efficience RH met en place ses services « Get Pro »:

  • Ateliers sur mesure qui s’adaptent à vos besoins et ceux de vos étudiants.
  • Accompagnement dans la recherche de stage / alternance
  • Suivi post-atelier des étudiants

Contact

marieecoto@club-efficience.com

Sources

[1] :LES NOTES DE CAMPUS FRANCE HORS-SÉRIE N° 16 – NOVEMBRE 2017, La mobilité internationale des étudiants africains

[2] : L’essentiel de l’immigration n°2017-7 Septembre 2017